mardi 11 mai 2010

Time To Burn (Giant, 1992)

Encore un de ces vieux albums (enfin vieux...) de radio hard extirpé de mes souvenirs rose bonbon, d'un groupe au patronyme lisse comme son son (je rêvais de la faire depuis un moment celle-là) qui a pas mal vendu en son temps en surfant sur la vague FM (en phase terminale, because grunge, alternatif, tout ça, on parle de 92 là) avec dix ans de retard sur VH ; et ce sans avoir ni chanteur charismatique ni guitariste virtuose ni personnalité, à part peut être dans les visuels. Autant dire, personne à remarqué et tout le monde s'en foutait et trouvait ça ringard, mais ça a pas mal vendu quand même. 

Le reste de l'album, je m'en souviens pas bien, à par que le premier titre était bien accrocheur et qu'il y'avait des moments un peu trop Aerosmith à mon goût (jamais pu les blairer, eux, dieu que c'est laid !) qui me bloquaient, entre les petits hits riffus pas piqués des hannetons et des slows fadasses... Mais alors Lost In Paradise, la pure ballade de lover : wooooooaaaaah, trop beau ! Prenez "Everything I Do" de Bryan Adams, pour l'esprit, les grattes sèches 'célestes' les plus cliché possibles, des touches de synthétiseur mauve dispatchées comme des petits coussins mauves confortables imprimés à l'effigie de Sophie Marceau, les paroles niaises indispensables mais qui en même temps amèneront le romantique éperdu à des questionnements philosophiques indéniables et une profonde introspection ayant pour issue fatale de l'envie irrépressible de brûler les photos de son ex-petite amie en pleurant à chaudes larmes sur le bord de la cheminée... et là je dis miracle : la magie opère, vous obtenez un genre de power ballad ultime, avec refrain idem. Mé-lan-co-lique !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire