Dixit le goth refoulé quadragénaire qui a pas mal bivouaqué dans les années 80 et m'a fait découvrir Nephilim, T21, Norma Loy et autres saletés, ce groupe hollandais pouvait être perçu à l'époque comme le seul bon "Cure du pauvre". Indépendamment du fait que j'aime ce disque car je l'ai découvert alors que je digérais tout juste Disintegration et que j'abuserais aisément des adjectifs galvaudés "nocturne" et "mélancolique" pour le décrire, j'avoue que The Essence ne fait que du Canada Dry de Cure, jusqu'au chanteur Bobby Smith de service (écoutez donc Angelic, voir si ça vous fait pas un pincement), sans le côté malsain et viscéral, sans personnalité assez marquée pour rehausser un peu l'intérêt qu'il pourrait susciter chez le goth, mais avec une putain d'ambiance malgré tout. C'est de la contrefaçon, et j'aime...
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