Mick Smiley est le plus grand rocker des 80's. Mick Smiley a inventé le "2 tubes en 1". Mick Smiley a une discographie énormissime : 1 seul morceau à son actif (en 2 versions certes, d'ailleurs n'écoutez jamais l'originale ni ne voyez son clip ; mais bien celle de Ghostbusters, qui se passe très bien d'images), un seul tube qui en dit plus long que n'importe quel album. Mick a eu la chance d'avoir son ultime hit propulsé en première ligne dans le fantastique nanar mainstream de Reitman (j'avais pas la BO complète gamin mais le single de Ray Parker Jr. en 45, et j'ai du attendre des années pour savoir comment s'appelait cette voix crevarde qui me hantait alors, rampant à la sournoise dans l'atmosphère au moment le plus hallucinogène du film - quand Sigourney a les cheveux qui flottent en l'air au ralenti et que tout plein de nuées rose flashy malsaines viennent strier le ciel de Manhattan, remettez). Mick était un génie mystérieux, un Ric Ocasek de l'ombre, une sorte de Patrick Hernandez de la 4ème dimension dans le concept du "je ponds 1 tube et jme casse en te laissant mort lobotomisé", sauf que lui n'a pas du amasser assez de royalties pour se payer un bout de piscine, alors que son truc se scotche au cerveau illico.. Mick a disparu depuis, et sa fanbase, invisible mais assez consistante, a monté un Myspace pour retrouver (désespérément) sa trace. Mais Mick est-il humain, en fin de compte ? Je ne crois pas... je ne sais ni ne devine... je ne veux me poser la question... La conception même du morceau confine à la vision ultime de l'esprit d'un concepteur pop dérangé : d'abord le Smiley, ensuite le Mick ; ça commence comme du Fine Young Cannibals inoffensif à refrain niais, avant de muter - pile au milieu - en une espèce de version psycho de la première moitié, la version 'Magic' donc, celle du Mick qui faisait la midinette deux minutes plus tôt, avant de passer de l'autre côté du miroir, comme un serpent vicieux dans la garde-robe de Pat Bateman.
I Believe It's Magic.2 - RED 7 - Heartbeat
Comment faire du Peter Gabriel circa Red Rain/Don't Give Up en ayant une dégaine à la Lavilliers ? Envoûter par un refrain pur sucre ("quand j'écoute Heartbeat, j'ai la bitte hard" dixit un certain Johnny Aiwassman) avec Michel Berger aux fûts ? C'est très facile.. encore faut-il connaître la choré et les gestuelles sur le bout des mitaines. Et avoir un bon décor industriel et une femelle à chevelure adéquate ; nous parlons de new wave dans le sens le plus pur, mes ptits loupiauds... En bonus, le secret people caché découvert après moult écoutes ravies de la BO de Manhunter, et la logique quelque part (les goûts et les couleurs de votre serviteur), c'est qu'un certain Rutherford était derrière, le coquin... mais trêves de mots...
+1 pour le premier morceau, totalement fascinant ; la deuz' par contre, toute joliment kitsch qu'elle puisse être, me fait toujours durement avaler cette espèce de fin guimauve de Manhunter, qui fait partie des quelques trucs qui ont fait que le film a pris un petit coup de vieux... Mais Tom Noonan, bordel... Au fait, c'est moi ou cet superbe plan n'apparaît nulle part dans le film ?
RépondreSupprimerhttp://amog.com/wp-content/uploads/2008/11/manhunter.jpg
C'est un peu le truc qui me l'a fait choper en dvd, et grosse déception...
Ce* superbe plan
RépondreSupprimerBon, j'ai ma réponse :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=Xs0RBfwnVxE&feature=PlayList&p=1E27FB35CFD0DED8&playnext_from=PL&playnext=1&index=5
Ils se sont quand même servis des stills pour faire du teasing, ces petites enflures
le strip devant les diapos quoi; dans le remake j'ai trouvé le tueur beaucoup plus classe que dans l'original, et en même temps d'une totale hollywooditude donc pas flippant pour deux sous, mais assez fascinant (Ralph Fiennes assure) avec son tattoo de Blake, c'est le seul intérêt du film d'ailleurs; pour le plan de fin dans Manhunter j'avais adoré justement grâce au titre (et au putain de panorama ciel bleu + plage, comme le début), à l'époque ou pas loin Mann pondait encore des Miami Vice avec BO adéquates et ça se sent bien dans ce passage new wave à mort, ce qui fait que le film a pris un coup de vieux pour moi c'est plutot la police de caractères du générique de début et la scène d'action de fin bâclée avec le tueur et son gros fusil, Bronson old school style
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