lundi 15 novembre 2010

Boogeyman (Stpehen T. Kay, 2005)


Il y a pire que les salmigondis nippons de la vague 'fillette fantôme' qu'on a pu souffrir et leurs remakes souvent moins pénibles (puisqu'il est impossible de faire plus con et anti-effrayant la plupart du temps, les asiatiques sont parfois les meilleurs du coup on en oublie qu'ils peuvent souvent être les pires) : il y a ceux qui sont produits par Sam Raimi, et si ce n'est pas lui qui y croit dur comme fer (le père de Darkman et Ash se fera à moitié pardonner ce parrainage ivrogne en pondant le mignonnet Drag me to hell) ce sont du moins ses ouailles quand ce n'est pas sa famille (car Raimi en a trouvé une depuis, suivez un peu), donc c'est de sa faute au vieux !... ces films disais-je donc, qui vous déroulent une heure durant et à coups de flashs fantomatiques re et re-recyclés par tous les cyclistes reconvertis en cinéastes depuis la plus lointaine et antique mythologie Chair de poule et Fais-moi peur, les vas-et-viens dans une maison hantée piquée aux pires bouses du genre (type Hantise) d'un grand con trouillard faisant la mine du chat qui chie des pointes, et vous donnant l'envie irrésistible de lui crier d'aller se pendre toutes les dix secondes à son velux - hypothétique - tant ce faciès agaçant titille l'insoutenable, ces films, oui ces films mes chers tontons et tontines et lecteurs assidus, qui vous offrent en guise de final révélateur du fameux croque-mitaine une sorte de rip-off des combats du Cobaye avec un déchet pixelisé sorti du cul des sessions-test  - hypothétiques elles aussi - de I Am Legend sur le V-Tech de la cousine du copain du voisin au technicien-photo stagiaire, celui qui mangeait des marshmallow en cachette dans la loge de Golum pendant le tournage de Narnia, précisément !
Seulement on s'est déjà transformé en gelée anglaise avant, c'qui ne nous empêche pô malgré nos doigts de flan translucide peu pratiques à utiliser de faire un 'fuck' bien gras à ces empotés qui auraient pour le coup dû en rester au strict nécessaire - pour tenter de créer ne serait-ce que l'étincelle d'un frisson de lapin nain - soit une certaine nouvelle au titre identique du peu nouveau King. Un Stephen, lui aussi.

De la merde misérable, comme la barquette de LU sans chocolat.

PS : mais j'ai vu encore plus navrant récemment figurez-vous, et ça s'appelle The Descent Part 2.

dimanche 7 novembre 2010

Mit Gas (Tomahawk, 2003)

Chers amis piétons, il est une chose qu'on ne pourra pas lui enlever : le petit con a cette fois eu la gentillesse de vous proposer une place sur son bolide, que vous ayez refusé par irritation ou dégoût c'est votre problème, finalement...
Je me souviens plus qui sur Slow End ou Nextclues détestant cordialement le personnage avait décrit Patton comme un gosse pourri gâté qui s'amuse avec son beau joujou tout neuf, en parlant de Tomahawk (et de son/ses super zicos cultes débauchés par Mike), en fait c'est exactement ça, c'est tellement ça, comme ces fils à papa roulant en carrera et se sentant obligés de s'accouder a la portière en lançant des regards faussement désinvoltes, en général t'as pas besoin de frimer dans une belle voiture puisque sa classe s'impose d'elle même aux yeux de tous, disons que Mike ne peut s'en empêcher, c'est sa nature, il est humain et homme avec ce que l'on en dira toujours de faiblesses (quel homme normalement constitué, par exemple, ne résisterait pas à faire le beau au bras de Jennifer mh, quitte à se jouir tout seul dessus d'autosatisfaction pathétique ? argument massue), et puis il est content faut se mettre à sa place, tout le monde a pas l'occase de faire rutiler le moteur de Jesus, y a des enfants qui meurent de faim dans le tiers-monde, même si la frime ça passe ou ça casse, là aussi on sera soit séduit soit amusé et un peu désolés pour lui, au pire on lui tapotera gentiment sur la tête en lui rappelant que le rétro sert pas qu'à se repeigner la moustache... mais la jolie tuture sauve l'affaire, et le boulet superstar gominé attachant/relou qui la conduit a beau grimacer s'extasier et jubiler et tenter de lui faire prendre des virages trop slalomesques pour sa traction ou s'acharner à caser du latino où il n'y en a pas besoin, bref à s'accouder à la portière avec une margarita quand un simple gin-perrier ferait amplement l'affaire, ça roxe avec classe, c'est quand il ne fait que ronronner de plaisir au son du doux moteur qu'on l'aime le plus, finalement, le petit cousin. C'est vraiment dommage pour tous ceux qui auraient encore tellement aimé lui en coller une, à cet enculé de fils de pute de petit branleur de copain à Zorn de mes couilles de prétentieux créatif jazzeux pisseux... pour le coup il est déjà plus à portée de vos griffes, trop loin, trop haut.
Regardez avec vos jumelles, vous verrez peut-être un majeur bien tendu, c'est son style.