Le meilleur album des Stranglers avant leurs phases successives Kraftwerk, Beatles et Roxy Music ; le plus britannique, canaille, sale, le plus jeune en termes chronologiques, mais le plus adulte, en termes de feeling tout simplement. Quel sublime salopard ce Cornwell, vraiment. Princess Of The Streets est leur pire ballade, et Peaches mettrait à l'amende un bon paquet de MC's graveleux qui se veulent menaçants, tout ça sans le moindre effort, avec un posé et une morgue hérités de... dieu sait qui. Alors quand je lis certains journaleux qui vécurent la sortie, comme quoi les punks les raillaient à cause de leurs claviers Doors et de leurs pépère attitude (de leurs âges tout simplement : être catégorisé punk à plus de trente piges en 77, ça devait faire ricaner), jme demande si c'est pas des bobards tellement ce truc suinte un fiel épais que n'ont jamais été foutus d'avoir blinde de leurs compatriotes d'alors, un mépris pur jus, dans la voix surtout en effet, faut dire qu'ici ça crie pas de loin derrière une bouillie informe de guitares cheap, ici la voix on l'entend bien, dans le micro, limpide, elle est bien mise en avant, et on comprend bien ce que le gars il dit, en articulant bien les syllabes. Pis une pochette pareille, si ça sent pas la grosse menace à peine larvée, dis-voir un peu...
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