dimanche 9 mai 2010
Fever Ray (Fever Ray, 2009)
The Knife, c'était sympa, de beaux albums gadgets arty avec 4 vraies perles new wave à se mettre sous le dent grand max, Silent Shout valait vraiment pour le morceau épo et Forest Families, et From Off To On et Na na na dans une moindre mesure, pourtant le présent disque est quasiment fait qu'avec des variations de From Off To On, bref le genre mélopée de papillon de nuit qui vient te câliner sous ton duvet, et je l'adore. Quand on connaît les expo d'art contemporain très expérimentales de la donzelle avec son frangin, le criard saoulant qu'ils pouvaient nous envoyer en faisant du mauvais Cyndi Lauper et leur façon de passer à côté du tube en gardant une forme d'intelligence prononcée tue l'amour, et qu'on ne voit pas trop le rapport avec Björk dans la voix de la miss, on se réjouit d'avoir enfin l'album homogène, tubesque, nocturne de bout en bout, bref enfin l'album dirons-nous, finis les tâtonnements et place au recueil tant attendu, en plus de ça le dit recueil est remplit avec rien que des titres qui méritent de faire honneur à la touche repeat... 12 titres. C'est comme The Knife, c'est du The Knife, mais en plus mieux fait, plus mieux accrocheur, en moins inutilement chiadé dans sa bizarrerie, avec moins de chinoiseries, plus de générosités dans les synthés veloutés, et j'trouve ça beau, foutrement addictif, vu que j'ai eu un mal de chien à en décrocher pendant une semaine, comme quand j'ai découvert Hounds of love, un peu... par contre quelle horreur cette pochette, elle m'a tenu éloigné à bonne distance la pute, z'auraient dû échanger avec celle de Silent Shout, ah ces scandinaves, quels déséquilibrés, vraiment.
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