lundi 26 juillet 2010

Streetcleaner (Godflesh, 1989)

Cette nuit dernière, où plutôt ce jour dernier (bref la dernière fois où j'ai dormi) j'ai fait un rêve gris sombre. Je me souviens qu'il était gris sombre, mais les détails, hein... c'est un peu toujours pareil quand tu racontes tes rêves aux autres : en plus d'être gay, ça vire au meublage mythomane en règle, on se met à inventer des détails qui n'y étaient point tout ça pour se la jouer original et faire style j'ai une personnalité t'as vu, genre moi quand je rêve c'est du bizarre, du tordu, du malsain.

Tout ce que je sais, c'est que ce rêve-ci n'avait rien de compliqué. Qu'il était simple comme un ciel gris sombre, et la rue en-dessous. Qu'il était la bruine d'un matin de Birmingham... comme si j'y étais déjà allé. J'étais paumé dans une de ses rues, à marcher droit contre des murs. J'avais mal au ventre... et les gens... je sais plus trop si y'en avait, mais c'est pas le plus important.

Il n'y avait que ce sifflement perfide qui ne cessait de me poursuivre. Initiales M.T.K.



J'ai pas écouté sérieusement ce disque depuis un bail, du coup je l'ai ressorti, et il pleut, et je suis d'une humeur maussade depuis quelques jours. J'ai des aigreurs au bide... Les gens me fatiguent. Tous.
Tu sais où ce genre de choses peuvent mener un homme fragile par les temps qui courent... être tué. Ou tuer. Comme je suis pas très suicide, c'est tout vu...
Je les aurai dans un coin de la pièce, sans avoir besoin de courir après. Et je cognerai dessus pour qu'ils meurent. Comme on le fait avec les rats quand ils dérangent...

Dans la vie, tout est logique, et tout est simple. La vie c'est gris, c'est sourd, ça te cogne comme un sourd, et ça te crie dessus pour te rendre encore plus hagard et sourd. Comme Godflesh.

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