Il y a au moins 3 bonnes raisons de s'intéresser à Death SS, des raisons que j'aurais du connaître il y a de ça 10 ans quand j'ai entendu parler de la bête pour la première fois ; mais encore eusse-t-il fallu que je croisasse ce disque dans des contrées plus avenantes que les pages ingrates des catalogues Adipocere... Du coup, je n'en eusse rien écoutassé, nada, et je regrette car j'aurais encore plus aimé à l'époque, là je suis trop blasé, pas assez naïf... mais on s'en fout.
Je disais donc, 3 bonnes raisons de s'intéresser à ce groupe fantoche aux initiales de voiture française culte nazie :
1. Ils ont un nom simple, moisi, classe et bizarre en même temps.
2. Ils sont Italiens.
3. Ils sont Italiens.
Et je vois au moins 2 autres raisons de s'intéresser à cet album en particulier, quand comme moi on se contrebranle comme de sa première contrebasse (fictive) de leurs vieux albums cultes quand bien même ceci serait à regretter dans les quelques mois à venir (car je sens du potentiel dans leurs vieilles rondelles à ces vieux ringards) :
1. La pochette labellisée " Satan is Gay ", mais ça vous l'aurez deviné.
2. Le métissage aussi anachronique que has been heavy traditionnel + sons modernes type electro du pauvre et mélodies de synthés de neuneu (envolées de synthés pouet pouet cacahuète presque dignes des grandes heures du prog italien)... en gros, une beaufitude digne des pires têtes de la NWOBHM et du doom trad' couplée à l'état d'esprit bâtard et pseudo-futuriste de formations metal comme Kovenant ou Samael ou encore And Oceans qui se mirent à ouvrir la sucrière planquée derrière leurs T-shirts à têtes de démon, à la fin des années 90... l'héritage des années Matrix sur les métalleux européens, encore plus cons que la scène alternative ricaine, a donné des résultats étonnants. On se souvient de cette mini-mode, et Death SS a, a sa manière, mais en vieux briscard plus chelou que le reste de la meute, participé à ce patchwork aujourd'hui oublié... et vlà t'y pas que je me met à causer comme un historien... enfin, l'intitulé de la piste 3 résume bien l'esprit :et m'évitera de me fouler une phalange à essayer de tricoter des arguments + ou moins valables: Hi-Tech Jesus.
enfin, y a quand même un 3... un gros 3 bien dodu... et turquoise à mort, en plus
3 : LE tube, qui s'appelle Lady Of Babylon. Evident. Limpide. Tout le contraire de ma prose... Un tube quoi., un vrai, qui t'envoûte et te rend débile. Le parfum secrètement méditerranéen (dans le sens Aphrodite's-childien du terme) d'un refrain en pur bois d'olivier, couplé à des synthés d'un kitsch cristallin et aveuglant et des vocaux de diva en plastique volés aux plus ringards des sympho blackeux style Eternals Tears Of Sorrow (à moins que ce soit du jus de gothpouf H²O style Theatre of Tragedy, in an Evian mood, comme dirait mon double si la métaphore est pas claire le chant féminin le sera toujours, t'inquiète) et purifié par la grâce de ces curieux démons transalpins... en un mot comme en cent : la classe. La brise délicate du souffle senteur pâquerette de l'Elfe sur le torse velu du hardos latin. FRESH, FRESH, FRESH.
Sublimissime mozzarella, en comparaison de laquelle le parmigiano reggiano que constitue le reste semble trop sec en bouche au début, alors qu'avec un peu d'écoutes on en apprécie à mort la saveur ringarde et la relative étrangeté, car finalement même avec tous ces plans bateaux (gnagnagna), ces riffs entendus mille fois (blablabla), ces grumeaux indigestes de King Diamond, on en vient à fredonner les refrains sous la douche en se disant que ça reste quand même assez "spèce" dans le fond, car c'est rital, peut être... Ce pourrait être scandinave, mais trop d'éléments t'indiquent que non... même si c'est plus riffu que griffu, dans le fond... ça y est je dis de la merde, y a plus aucun rapport entre les phrases... Enfin, chache juste que c'est frais, que c'est moche, et que c'est gracieux dans sa disgrâce, et que c'est has been, et qu'il faut écouter.
Pas une tuerie, mais un album suffisamment cool pour que je me sente l'humeur de vous en parler, mes petits bouquetins lubriques adorés.
Sublimissime mozzarella, en comparaison de laquelle le parmigiano reggiano que constitue le reste semble trop sec en bouche au début, alors qu'avec un peu d'écoutes on en apprécie à mort la saveur ringarde et la relative étrangeté, car finalement même avec tous ces plans bateaux (gnagnagna), ces riffs entendus mille fois (blablabla), ces grumeaux indigestes de King Diamond, on en vient à fredonner les refrains sous la douche en se disant que ça reste quand même assez "spèce" dans le fond, car c'est rital, peut être... Ce pourrait être scandinave, mais trop d'éléments t'indiquent que non... même si c'est plus riffu que griffu, dans le fond... ça y est je dis de la merde, y a plus aucun rapport entre les phrases... Enfin, chache juste que c'est frais, que c'est moche, et que c'est gracieux dans sa disgrâce, et que c'est has been, et qu'il faut écouter.
Pas une tuerie, mais un album suffisamment cool pour que je me sente l'humeur de vous en parler, mes petits bouquetins lubriques adorés.
Un putain de grower, même !
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