dimanche 7 novembre 2010

Mit Gas (Tomahawk, 2003)

Chers amis piétons, il est une chose qu'on ne pourra pas lui enlever : le petit con a cette fois eu la gentillesse de vous proposer une place sur son bolide, que vous ayez refusé par irritation ou dégoût c'est votre problème, finalement...
Je me souviens plus qui sur Slow End ou Nextclues détestant cordialement le personnage avait décrit Patton comme un gosse pourri gâté qui s'amuse avec son beau joujou tout neuf, en parlant de Tomahawk (et de son/ses super zicos cultes débauchés par Mike), en fait c'est exactement ça, c'est tellement ça, comme ces fils à papa roulant en carrera et se sentant obligés de s'accouder a la portière en lançant des regards faussement désinvoltes, en général t'as pas besoin de frimer dans une belle voiture puisque sa classe s'impose d'elle même aux yeux de tous, disons que Mike ne peut s'en empêcher, c'est sa nature, il est humain et homme avec ce que l'on en dira toujours de faiblesses (quel homme normalement constitué, par exemple, ne résisterait pas à faire le beau au bras de Jennifer mh, quitte à se jouir tout seul dessus d'autosatisfaction pathétique ? argument massue), et puis il est content faut se mettre à sa place, tout le monde a pas l'occase de faire rutiler le moteur de Jesus, y a des enfants qui meurent de faim dans le tiers-monde, même si la frime ça passe ou ça casse, là aussi on sera soit séduit soit amusé et un peu désolés pour lui, au pire on lui tapotera gentiment sur la tête en lui rappelant que le rétro sert pas qu'à se repeigner la moustache... mais la jolie tuture sauve l'affaire, et le boulet superstar gominé attachant/relou qui la conduit a beau grimacer s'extasier et jubiler et tenter de lui faire prendre des virages trop slalomesques pour sa traction ou s'acharner à caser du latino où il n'y en a pas besoin, bref à s'accouder à la portière avec une margarita quand un simple gin-perrier ferait amplement l'affaire, ça roxe avec classe, c'est quand il ne fait que ronronner de plaisir au son du doux moteur qu'on l'aime le plus, finalement, le petit cousin. C'est vraiment dommage pour tous ceux qui auraient encore tellement aimé lui en coller une, à cet enculé de fils de pute de petit branleur de copain à Zorn de mes couilles de prétentieux créatif jazzeux pisseux... pour le coup il est déjà plus à portée de vos griffes, trop loin, trop haut.
Regardez avec vos jumelles, vous verrez peut-être un majeur bien tendu, c'est son style.

5 commentaires:

  1. réécoute prévue aussi, mais dans le temps je préférais l'autre, à part quelques grands moments de celui-ci - dont le refrain, je sais plus de laquelle, mais tu VOIS duquel je parle

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  2. c'était pas une réécoute, tant j'en avais rien à secouer quand il est sorti et à forciori quand j'étais dans ma phase de distanciation avec Mike (parfois un peu abusée, cf ma chro de Qui), du coup j'ai été réjouis d'avoir un des très rares bons trucs qu'il ait fait en dehors de FNM - par contre tu viens de mettre en évidence l'erreur fatale de ma chro : aucune mention au premier dans l'intro, un bon flashback (flashbaaaack !) aurait été nécessaire parce que Mike nous l'avait gracieusement tendue, cette invit', dans le premier. (rape this day, pour le titre, j'imagine, il rarement eu de refrain aussi racoleur)

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  3. le premier, c'est avant tout God Hates a Coward

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  4. sinon : perdu ! je parlais évidemment de Capt Midnight

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  5. mouais, le refrain ultranéo sur captain mid vite fait, c'est justement une de celles ou les couplets m'ont bien + marqué en fait...

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